L’odeur du bitume chauffé par un soleil de plomb envahit l’air. Le bruit assourdissant des moteurs semble solide, emplissant l’espace de son vrombissement furieux. Tels des animaux furibonds que l’on retiendrait à grande peine, les bolides s’apprêtent à dévorer la route de leur galop rageur. Au volant de ma petite Mini 1965, j’en connais quelques-uns qui vont moins la ramener avec leur Suzuki Swift. Et toi, oui toi xXxKevinFangio666xXx, prépare-toi, car bientôt ma plaque minéralogique arrière ne sera plus qu’un lointain souvenir.
Chez Gamersden nous avons une règle : toujours, dans nos tests, vous dire d’où l’on vous parle. Pour GT7, le choix du rédacteur a été cornélien. « Qui a le permis ? Toi Artemus ? Et bien c’est parti ». Et j’exagère à peine. Car je vous dois une confession, je ne suis pas un fou du volant. Pourtant, je pense avoir parcouru à peu près tous les jeux de bagnole sortis, du premier Grand Turismo au dernier Forza Horizons en passant par Assetto Corsa, les F1 ou Project Cars 3. Mais je ne suis pas un mécanicien ou un régleur de génie, et n’ayant pas une passion dévorante pour ce genre de jeux, il est relativement rare que je me penche très longuement sur eux. Même si récemment Horizon, du fait de son côté Arcade, m’a énormément séduit, précisément parce qu’il ne s’adresse pas aux fous de la clé de 12.
Autant vous dire que c’est avec une légère appréhension que je lançais le jeu, me demandant d’une part s’il allait me plaire (ce serait déjà pas mal), mais surtout s’il serait accessible à un moldu.
D’emblée, alors qu’il s’installe, le jeu propose de vous faire la main sur des petits contre-la-montre pour prendre la mesure du gameplay. La conduite s’impose immédiatement par sa précision et sa finesse, et quel plaisir que de piloter sa Porsche Carrera ’56 en grillant en chemin d’autres légendes ; et que mes modèles sont beaux, avec leurs livrées rutilantes et des moteurs qu’on pourrait identifier à leur seul bruit (oui, j’ai quelques névroses tenaces, parmi lesquelles une fascination pour les courbes de certaines bagnoles et le bruit de certains moteurs). Cela étant, les premiers pas sont difficiles : en effet, ce n’est pas réellement un contre-la-montre, puisque vous ne courez pas contre un chronomètre, mais contre le rythme de la musique, encore plus rapide ! Autant vous dire que bourrer à fond de cinquième sur une espèce de version modernisée de grands opus de la musique classique, c’est à la fois stressant et génial. Heureusement pour une néophyte comme moi, les réglages sont nombreux pour adapter le niveau du jeu, même s’il avère à l’usage que les zones de freinage et les trajectoires indiquées sont loin d’être optimales. Du coup, j’ai fini par tout virer, comme les grands. Ça n’a pas été sans mal, mais à condition d’être patient et appliqué, le plaisir s’en trouve renforcé.
Puis arrive enfin le menu sous la forme d’un écran dont chaque zone correspond à une possibilité du jeu : votre garage, évidemment, la zone de préparation, le marché de l’occasion pour joueurs fauchés, les courses, un mode photo customisable à l’infini avec possibilité de prendre la photo de votre voiture sous tous les angles dans plus de 2000 décors différents, auxquels s’ajouteront bientôt un hall pour acheter les voitures de légende, un café sur lequel nous reviendrons, mais surtout le Brand.
Et ce Brand, à mon sens, incarne tout ce qu’est Gran Turismo 7, une œuvre de passionnés pour des passionnés. Dans une espèce de musée néoclassique, on retrouve tous les constructeurs, avec pour chacun un showroom qui permet de voir et acheter les véhicules (certains n’étant accessibles que sur invitation du constructeur,dont les modalités ne sont pas claires), une vidéo de présentation, le lien vers le site web et autres. A noter que certains équipementiers comme Michelin ont également droit à leur espace. Et on aura tôt fait d’y passer des heures et des heures tant le jeu est riche en enseignements, en anecdotes, etc. Depuis toujours, Gran Turismo poursuit le rêve d’être une vitrine de la passion du sport automobile, et ce GT7, dans sa partie (qui concerne peu le rallye ou la F1, cela dit) y réussit à peu près parfaitement. On regrettera simplement un manque de filtres pour chercher le véhicule requis, et un inévitable côté placement de produits. Mais bon, nous sommes tout de même là pour conduire, alors conduisons !
Au début, cela dit, la profusion de possibilités peut laisser un peu pantois. Aussi, le jeu utilise le système désormais classique de menus, qui consistent à remporter des courses pour obtenir de nouvelles voitures. Pour chaque course, il vous sera imposé un pays ou une zone d’origine pour votre voiture, un type de véhicule (une routière, le plus souvent) et un type de transmissions (FF, FR, ou 4RM). Une bonne idée en soi qui oblige à la découverte, mais qui ne va pas sans quelques menus désagréments : d’abord, si vous n’en avez pas, il va falloir en acheter une. Et même si chaque catégorie inclut un modèle à vil prix, et même si vous allez rapidement en gagner beaucoup, vous ne serez jamais à l’abri de devoir passer chez le marchand d’occasions – voire, une fois un peu plus établi, au musée. L’autre souci, c’est que même si vous avez les voitures, chaque course conseille un taux de performance qui n’est pas impératif mais facilite un bon résultat. Et dans cette hypothèse, très souvent, vous aurez la voiture mais rarement au seuil de PP requis, ce qui obligera à passer par la zone de préparation. Là encore, les bonnes idées côtoient les moins bonnes.
Pour chaque pièce, il vous sera signifié son apport en PP (qui peut être négatif, par exemple si vous décidez délibérément de brider votre voiture). Le problème, c’est que leur fonction n’est pas toujours très claire, et surtout certaines pièces n’ont parfois aucun effet sur vos PP mais ouvrent l’accès à de nouvelles personnalisations. La tentation est alors grande de se risquer dans le menu des réglages de votre voiture pour en profiter et là… vous vous trouvez face à un tableau immense, avec un nombre d’entrées incroyable, dans lequel un néophyte sera noyé en un temps record faute d’explications suffisantes. Et là, la lumière ! Le jeu vous annonce fièrement que l’on pourra trouver des infos dans le magazine inclus, « Beyond the Apex » ! Désireux de franchir un cap, on se jette sur le précieux volume et… il est en anglais. Et comme tout anglais technique, même en étant très à l’aise dans la langue d’Oasis, il est tout de même très délicat de profiter réellement de l’aide apportée. De guerre lasse, on se rabat donc sur le manuel du jeu… en anglais aussi. Rien ne dit qu’une traduction n’arrivera pas, mais sans certitude.
Donc on se retrouve le plus souvent à juger une pièce sur son rapport coût / apport en PP, ce qui cela dit est tout à fait suffisant pour l’essentiel du contenu solo, mais ne suffira pas en PvP, comme on l’imagine sans peine. Vous voilà donc avec votre voiture, prêt à la course, mais là encore une légère frustration existe : nous l’avons dit, la zone et la transmission sont imposées. Autrement dit, vous ne jouerez pas ce que vous voulez. On finit vite par trouver une chouchou dans chaque catégorie, mais impossible de jouer votre Subaru kittée avec passion dans toutes les courses du vaste monde…
Le vaste monde, parlons-en : 3 zones principales, incluant chacune différentes courses que l’on débloquera via les fameux menus évoqués précédemment, qui offrent cette possibilité en plus de gagner des voitures. Pour certaines voitures ou certaines courses, il faudra néanmoins passer les célèbres permis de Gran Turismo, présents depuis le premier opus, et qui vous apprendront, petit à petit, à maîtriser votre voiture.
Et l’objectif est atteint puisqu’on se surprend rapidement à progresser pour de bon, ce qui est vraiment gratifiant. Deux bémols néanmoins : la voiture est imposée. Et surtout si le temps requis pour le bronze, indispensable, est plutôt accessible, le temps en or risque de causer bien des tourments. Je ne sais pas combien de tentatives j’ai fait parfois pour gratter 3 millièmes sur mon temps (authentique). Or, si avoir toutes les étapes du permis en bronze permet d’avoir une voiture, toutes les obtenir en or permet d’en gagner une autrement plus prestigieuse. Vous suivez le fond de ma pensée… et l’or n’est vraiment, mais alors vraiment pas facile. Ajoutons à cela un mode Missions, qui propose des défis plus originaux que les « simples » courses, et bien sûr différents types de voitures comme les protos, les GT, et ainsi de suite.
Nous l’avons évoqué plusieurs fois, le gain de voiture revient souvent. La plupart des permis ont pour thème un type de voiture, et en offrent une à 3 en plus d’une petite vidéo de culture générale. Les courses en rapportent, et les billets de loterie, obtenus en accomplissant diverses tâches notamment 42 kilomètres quotidiens sont sensés en fournir aussi (sensés, car votre serviteur, en plusieurs dizaines de tirages, a TOUJOURS obtenu le pire lot possible…). Mais les voitures pleuvent littéralement, pas comme les crédits, sur lesquels nous reviendrons un peu plus tard.
Quant au gameplay, soyons concis, il est tout à fait excellent. On sent immédiatement les différences entre chaque voiture, chaque type de pneumatiques, chaque revêtement, chaque motorisation. Le soin méticuleux apporté au moindre détail, et notamment aux bruits du véhicule, est vertigineux. La conduite est d’une précision diabolique, mettant à profit, l’extrême précision des gâchettes adaptatives et des retours haptiques de la PS5. Car s’il y a bien une leçon que le jeu vous enseignera tout de suite, c’est que l’accélération n’est pas un bouton ON/OFF. Il faudra doser, peaufiner, calculer vos trajectoires, et éviter les erreurs de base comme freiner trop tard sur une chaussée détrempée ou lorsque les pneus sont déjà à l’équerre… Les plus pervers pourront même piloter en utilisant le gyroscope, que certains aficionados décrivent comme fabuleux, mais qui a laissé votre serviteur perplexe…
Tout n’est cependant pas parfait : les collisions, par exemple, sont très étranges, un impact à fond de 6 dans un mur ayant parfois bien moins de conséquences qu’effleurer un muret, et toucher un autre véhicule n’ayant à peu près aucune conséquence, en tous cas par pour lui… Mais dans l’ensemble, on est évidemment aux antipodes d’un Forza Horizons dédié au fun – ce qui n’est pas une comparaison, chacun trouvera son plaisir dans l’une ou l’autre des écoles. GT7, lui, fait le pari assumé de la simulation poussée au maximum, et ce alors même qu’un mode « arcade » existe, évidemment bien plus permissif, qui n’a pas grand-chose à faire là, dans un monde où existe Horizons, la référence de l’autre style de gameplay. Mais bon, ça fera un jeu arcade pour les joueurs Sony…
Cependant, tout n’est pas parfait au royaume du vroum. D’abord, si les véhicules sont sublimes, les décors sont étonnamment vides et froids. Pas que ce soit gênant, puisqu’on passe plus de temps à regarder la route et ses rogntudju (bon anniversaire Gaston !) d’adversaires, mais ils ont un côté désincarné assez triste, et ce ne sont pas les quelques spectateurs comme autant de plots qui vont corriger le tir.
Les adversaires, justement, (calqués sur des joueurs reconnus de GT), sont bêtes à manger du foin et feront plus ou moins n’importe quoi, même s’ils sauront imposer, parfois, le dépassement de soi, surtout si vous décidez pour corser le jeu de rester en dessous du seuil de PP conseillé. Certains d’entre eux donneront des conseils à l’utilité discutable, quand ils n’auront pas des propos totalement ahurissants (bon sang quand le premier français vous balance du baguette à tout va…).
Certaines courses se déroulent de nuit, ce qui est très esthétique, mais elle tombe abruptement, et surtout la route devient parfois illisible. N’hésitez pas à pousser votre luminosité au maximum… Enfin, le jeu a fait un choix étrange : si vous faites une sortie de route durable, il vous remet sur la route. Pourquoi pas ? Sauf qu’il le fait parfois très tardivement, alors même que vous alliez revenir sur le goudron, et il vous remet bien en amont de la zone délicate, ce qui revient donc à une double et lourde peine…
Terminons avec quelques mots sur le multi : en plus du multijoueur classique, le jeu inclut un mode Sport, tiré du GT du même nom, proposant des sessions dynamiques et variées changeant toutes les 20 minutes environ. Les courses sont rythmées, intéressantes, et votre note tiendra tant compte de votre talent que de votre comportement. Si vous êtes le genre de gros bourrin à taper les murets et les autres voitures, vous allez le sentir passer… Les courses s’enchaînent sans lassitude, et sont évidemment bien plus intéressantes que contre une IA qui, si elle est devenue plus bagarreuse, reste navrante.
Ah l’épineuse question que l’on voudrait ne jamais avoir à traiter lorsque l’on est rédacteur/testeur et qu’on voudrait simplement parler de jeu… Mais les polémiques ont pris tellement d’ampleur que nous sommes plus ou moins forcés de le faire…
D’abord, le problème du stockage des sauvegardes en ligne, qui exige une connexion et peut mettre le jeu hors service pendant un patch. Il remonte à plusieurs GT déjà, et pour une raison simple : quand les sauvegardes étaient stockées dans les consoles, certains petits malins éditaient leurs sauvegardes pour tricher. Polyphony Digitals a donc décidé de mettre un terme à ces pratiques. C’était déjà le cas dans le 6, et même dans le 5. Sur ce coup-là, ils ne sont guère coupables, il faudra plutôt blâmer les joueurs qui pourrissent le jeu en trichant… Alors oui en cas de patch il est impossible de jouer au jeu, et cela revient à acheter un jeu en dématérialisé, mais je pense que les joueurs auraient beaucoup plus hurlé si le PvP avait été ruiné par les tricheurs.
Et puis reste l’autre polémique, plus vivace : les microtransactions. Petit rappel des faits : environ deux semaines après la sortie du jeu, un patch sort, que les joueurs accusent d’augmenter le prix des bagnoles, de baisser le gain des courses, bref de pousser les microtransactions. Le patron de Polyphony Digitals s’est alors fendu d’un communiqué pour expliquer que cela tenait à leur volonté de laisser les voitures les plus prestigieuses difficiles d’accès, et de ne pas laisser les joueurs faire à l’infini la même course rémunératrice. Branle-bas de combat et levée de boucliers chez les joueurs, qui s’estiment floués. Examinons la situation.
D’abord, ce ne sont pas les gains de TOUTES les courses, qui ont été diminués. En effet, si certaines courses, les plus courtes, ou les plus faciles, ont en effet vu leurs récompenses un peu rabotées, les plus longues et les plus difficiles sont, elles, devenues plus rémunératrices. Ensuite, après vérification et sauf erreur de notre part, le prix des voitures n’a pas bougé.
Maintenant penchons-nous sur la lettre du réalisateur : dans cette lettre, il explique vouloir promouvoir la conduite, son défi, et laisser aux voitures les plus légendaires leur statut. De fait, cela a toujours été la norme de GT : il fallait rouler de nombreuses heures pour accéder aux voitures les plus prestigieuses, et cela se comprend assez bien dans un jeu qui voue une passion presque dévote à l’automobile. Certains véhicules ont clairement aux yeux des développeurs un statut mythique, et y accéder doit rester l’apanage des zélotes les plus appliqués. Une récompense de la persévérance.
Du reste, rien ne doit être exagéré. Il y a énormément de voitures de très bonnes voitures qui coûtent moins de 300.000 Cr, ce qui se farme en un temps très raisonnable (essayez la M3, elle va vous coller dans votre fauteuil). En dessous de 700k, on commence à trouver des voitures incroyables, comme des Maserati ou des Porsche. Et puis, au-dessus, il y a les voitures à 1M € et au-delà, jusqu’à 3M, 5M et plus. Mais c’est normal ! Aux yeux des développeurs ces voitures sont, on le disait, à part, et méritent qu’on se batte pour les avoir. Aucun joueur jouant régulièrement ne pourra dire qu’il n’en a aucune. Alors bien sûr ce sont désormais les courses les plus longues et délicates qui rapporteront le plus. Mais relisez la phrase : est-ce illogique ?
Et dans tous les cas, jamais une voiture ne vous fera gagner à elle seule. Les personnalisations y pourvoiront bien mieux, avec un coût parfaitement accessible. Par ailleurs, accuser le réalisateur de mentir comme cela a pu être dit sur Reddit et Youtube est un total procès d’intention : selon lui, les modifications actuelles font partie d’un grand plan qui va se dérouler progressivement. Et on connaît GT : il y aura de nouvelles voitures, de nouveaux circuits, des événements bien rémunérés… En l’état actuel des choses, il parait factuellement très prématuré de faire un procès au studio.
Reste la question de l’adresse de la chose. Il est vrai que les microtransactions ne donnent pas un avantage décisif. Une meilleure voiture ne fera pas gagner un pitre, et se retrouver avec une McLaren F1 payé avec du vrai argent ne vous apprendra pas à la conduire. Néanmoins, il est également vrai que permettre d’atteindre ces voitures mythiques en claquant des doigts et en faisant chauffer la CB a un côté trivial qui peut déplaire, notamment au joueur qui aura farmé de nombreuses heures, ceci d’autant plus qu’il ne respecte pas le statut de ces voitures.. Mais d’une part ce dernier joueur sera probablement un meilleur pilote, et d’autre part GT, ne nous voilons pas la face, a toujours été ainsi. Ce n’est pas avec GT7 que les voitures ont coûté 1M et même plus.
En revanche, comparer ce jeu à Horizon pour dire qu’il n’était pas normal qu’un jeu à 80€ ait des microtransactions est un non-sens. GT7 a des serveurs à entretenir. D’ailleurs, en poussant le concept, GT pourrait tout à fait être un jeu service, presque F2P. Mais alors les transactions seraient autrement plus sévères et présentes, par la force des choses. Et à l’inverse, il est probable que si les microtransactions cédaient la place à des DLC purs et simples, la fronde serait d’autant plus véhémente.
Difficile de conclure sur un jeu comme celui-ci. Le passionné de voiture y trouvera largement son compte, ceci d’autant plus que conformément à la tradition des GT on sait déjà que les développeurs ajouteront progressivement événements, circuits, voitures, et ainsi de suite. Le tableau n’est pas parfait : l’IA est aux fraises (même si on nous annonce une nouvelle IA dans quelques mois), le contenu n’est pas pantagruélique, mais agréablement enrichi par les missions, et le mode solo, à travers les « menus », n’est pas particulièrement folichon. Le rallye, quant à lui, offre des sensations moins abouties que la conduite traditionnelle. Et puis il y a ces polémiques.
Mais GT, c’est avant tout la passion des voitures. Et à cet égard, le contrat est parfaitement rempli. Car manette ou volant en mains, quel plaisir… Quelle précision, quelle fluidité, quelle finesse dans les réponses des voitures soigneusement réglées… quel délice pour le collectionneur comme pour le pilote… Quelle anthologie de la voiture. Et même pour un débutant, les permis sont et restent le meilleur moyen d’en apprendre davantage sur les jeux de ce genre et la conduite, ce qui comme toute simulation réclame de l’investissement.